Le Naturaliste

Bonjour à tous !

Les zédifications de ce Myosotis ont été déjà montré dans mon sujet "Macro au micro".

Voici le sujet complet puisque André a pris la peine de faire des recherches sur le sujet dans un message qui m'avait échappé !

Plante observée sur schiste dans la boutonnière de Le Sieure à Lacaunette (34), le 1er avril 2018.

La plante est vraiment minuscule de l’ordre de 12-20 mm et se distingue difficilement car noyée dans la végétation environnante. Elle est composée d’une longue racine, d’une rosette basale limitée à 2-3 feuilles, d’une courte tige velue surmontée d’une grappe de 2-3 fleurs entourée de deux feuilles terminales. Les feuilles qui paraissent brunes mesurent tout au plus 6-8 mm de long, elles sont couvertes de poils longs au-dessus et leur face inférieure est constellés de point rouges quand elles sont âgées, tandis que les poils y sont moins denses. La fleur, pétales et calice velu, mesure 3 mm, pour un diamètre de corole inférieur à 2 mm.

La plante est minuscule en ce début de floraison :
Le dessous de la feuille est couvert de poils longs espacés. En vieillissant, à leur base, ces poils deviennent rougeâtre et semblent glanduleux (mais il faudrait faire une coupe pour le savoir) :
[Zédification de 50 images, x4] Le dessus de la feuille est couvert de longs poils plus serrés que sur la face inférieure et est creusé d’une profonde nervure :
[Zédification de 47 images, x4]

[suite]

Ici j’ai coupé le haut de la tige pour voir le calice :
[Zédification de 69 images, pano de 2, objectif planapochromatique x4] [Zédification de 63 images, objectif planapochromatique x4] [Zédification de 69 images, objectif planapochromatique x4] Ce que je prenais pour des anthères forme une couronne hérissée continue à la base des pétales.
Valéry Malécot me précise :
Par ailleurs, la couronne jaune à la "base des pétales" ne constitue pas les anthères, mais ce que Philippe Jauzein appelle "écailles" (in Flore des champs cultivés), c'est à dire les expansions de la corolle situées au sommet de la partie soudée des pétales (le tube) et juste avant les lobes de ces mêmes pétales. Les étamines (et leurs anthères) sont normalement à l'intérieur du "tube".
Le pollinisateur gourmand qui veut se nourrir du nectar est obligé de passer par cette brosse pour rejoindre son but.
[Zédification de 57 images, objectif planapochromatique x10]
André me suggérait Myosotis stricta à partir du peu d'éléments que j'avais montré... Il est bien possible que son opinion évolue à partir de ces nouveaux éléments...

Je comptais compléter le sujet avec les fruits et le pollen, mais mon état de santé... me me permet pas de faire ce que je voudrais...