Le Naturaliste

Bonjour à tous,

Je suis novice dans le domaine de la microbiologie et je désire apprendre dans ce domaine.

Je souhaite étudier l'univers fongique, en particulier l'interaction qu'il peut y avoir avec des bactéries présente ou non dans le sol.

Mon désir est de faire cette étude sur deux axes, le premier sera de prélevé une petite quantité de terre en différents lieu pour en extraire les bactéries. Je souhaiterais obtenir des cultures pures de chacunes des bactéries présentes dans le sol pour en faire un intrant dans mes cultures. Le deuxième axes comportera sur l'observation du comportement du mycélium par rapport à ces intrants.

J'espère trouver ici des personnes pouvant m'aider à réaliser cela, de quelques manière que ce soit, même les plus anodines.

Guillaume

Bonjour Guillaume,
peut-être peux-tu nous en dire plus sur toi, et ton parcours d'études.

Le sujet est vaste, microbiologie et bactériologie, et la double symbiose mycorhizienne et rhizobienne est actuellement très "mode", à défaut d’être récente. Car est-ce bien de cela dont il est question ?

A quel type de labo as-tu accès, et avec/sans séquençage DNA ?

guillaume054 a écrit :......Je souhaiterais obtenir des cultures pures de chacunes des bactéries présentes dans le sol pour en faire un intrant dans mes cultures.

Compte tenu de la rcichesse bactérienne des sols,
- Le premier problème est que tu n'auras pas assez d'une vie pour atteindre ce premier objectif !....
- Le second est qu'il pourrait être dangereux de cultiver certaines bactérie pathogènes qui se conservent dans le sol (Tétanos)
- Le troisième, il te faudra un matériel conséquent et beaucoup de temps...

C'est un sujet pour une thèse de doctorat?

Bienvenu sur le forum Guillaume !

Effectivement quelques précisions sur ta formation et tes outils de travail seraient les bienvenues, car ton projet est dantestque !

Bonjour à tous,

Je suis novice dans le domaine de l'astronautique et je désire apprendre dans ce domaine.

Je souhaite étudier l'univers, en particulier la face cachée de la lune.

Mon désir est de faire cette étude sur deux axes, le premier sera de fabriquer une fusée performante. Le deuxième axe sera d'aller voir ce qui se passe sur la face cachée de la lune.

J'ai un atelier garage à disposition ainsi qu'un grand jardin pour le lancement, une centrifugeuse, prise de courant fort et 2 kg de chlorate de potasse pour les premiers essais.

J'espère trouver ici des personnes pouvant m'aider à réaliser cela, de quelques manière que ce soit, même les plus anodines.

Euhh,... je me suis probablement trompé de forum, .. m'enfin !

Bernard

- Le premier problème est que tu n'auras pas assez d'une vie pour atteindre ce premier objectif !....

C'est certain ! et même si tout irait comme prévu, Guillaume ne trouverait que des interactions "type antibiotiques" qui sont connues depuis des lustres et valables seulement in vitro. Cela ne donnerait que peu d'indications de ce qui se passe effectivement dans le sol.

- Le second est qu'il pourrait être dangereux de cultiver certaines bactérie pathogènes qui se conservent dans le sol (Tétanos)

Ce risque est négligeable. Vu la proportion de bactéries inoffensives de 99.999999999999... % qui se trouve dans la terre par rapport aux pathogènes, il y a très peu de chance d'arriver à obtenir une colonie de pathogène sur un milieu banal. Concernant le Clostridium tetani mentionné, il n'y a que 1-2 infections par année et encore pas toute les années et ces infections arrivent après une blessure et sur des sujets non vacciné. Le Clostridium tetani pousse en anaérobiose et même s'il est présent dans l'échantillon, il ne va pas donner de colonie sans des conditions bien spéciales. Des pathogènes opportunistes pourraient produire des colonies mais avec celles-ci, les risques d'infections sont aussi relativement bas.
Les risques d'attraper une borréliose à cause d'une tique en allant chercher de la terre à la forêt, d'attraper un campylobacter en mangeant du poulet mal cuit, une aspergillose en remuant son compost, une légionellose en prenant une douche dans un hôtel peu fréquenté, ou de s'échauder par la vapeur de l'autoclave quand on manque d'expérience sont bien plus élevés !

Bonjour à tous,

Si je souhaite m'intéresser à tout ceci, c'est dans le but d'avoir plus de compréhension sur l'interaction des bactéries du sol en lien avec la culture de morille. Concernant le développement de cette dernière, on sait que les bactéries du sol joue un rôle majeur.

J'ai pu me procurer de la littérature scientifique sur le sujet où certaines bactéries apparaissent comme jouant un rôle clé dans le développement de la morille.

Ce sont ces bactéries qui m'intéresse en priorité !

Je souhaiterais également pouvoir faire un comparatif avant culture et après culture pour savoir quelles sont les modifications de la flore microbienne qui ont eu lieu.

La problématique dans cette culture, notamment extérieur, c'est qu'il y a une perte de rendement qui intervient passé 3 à 4 ans.

Concernant mon niveau d'étude et mon parcours, je n'ai pas de connaissance particulière dans ce domaine et comme je le disais lors de mon premier message, il y a tout à apprendre. Je suis très autodidacte et j'ai plaisir à entreprendre des aventures novatrices. Mes précédents métiers ( 6 en tout ) et expériences m'ont permis d'aller de l'avant, ce que je compte bien entreprendre avec ce projet. En tout cas, je n'ai rien à perdre présentement à essayer de mettre en action mes idées , j'ai le temps et suis encore relativement jeune.

Concernant l'accés à un labo, pour l'instant, cela reste du matériel " amateur " et n'ai pas accès au séquenceur DNA ( cf :http://www.lenaturaliste.net/forum/viewtopic.php?f=180&t=21537 ) , j'ai aussi des contacts qui peuvent s'avérer être intéressant, à voir dans le futur.

guillaume054 a écrit :Si je souhaite m'intéresser à tout ceci, c'est dans le but d'avoir plus de compréhension sur l'interaction des bactéries du sol en lien avec la culture de morille. Concernant le développement de cette dernière, on sait que les bactéries du sol joue un rôle majeur.

Je connais peu le sujet, mais certaines discussions avec des mycologues, tendent à indiquer surtout un lien entre la présence d'une haute teneur en matière organique (marc de pomme en particulier) et la présence de morilles.
D'un autre coté, certains notent une association fréquente avec les frênes, mais non obligatoire, donc la mycorhization ne semble pas indispensable.
Dans quelle littérature y a t il un lien entre certaines bactéries et les morilles?

Si on tape "culture de la morille" sur google, on tombe sur plusieurs sites intéressants.