Le Naturaliste

Bonjour à tous !

Pour une fois je vous présente un bivalve, dont la coquille peut approcher des 10 cm. Ici c'est un juvénile de 31 mm.
L'animal est commun dans l'Atlantique Nord, la Méditerranée et... l'Afrique du Sud !

Lutraria lutraria (Linné, 1758)
Juvénile récolté en laisses de mer sur la plage de La Franqui, à Leucate (11), le 25 février 2019.
L'animal vit enfoui dans le sable (de la biocénose des sable fins bien calibrés), un siphon bien plus grand que sa coquille lui permettant de se nourrir et de respirer (Image empruntée au WoRMS) :

Sur le bassin d'Arcachon, il porte le nom de "claque" . Deux ou trois sites sont connus pour leur richesse mais c'est un coquillage pas tellement recherché car méconnu et peu goûteuxc!

Et voici le cousin chinois: 40 cm de long et gros comme le bras !

Bonjour à tous !

Cela fait un certain temps que je travaille sur cette espèce, car différencier Lutraria lutraria de Lutraria angustior, est assez difficile. J'ai copié des images un peu partout dans des sites de références comme le Worms, le Wales bivalves, des ouvrages comme les deux tomes du Gofas d'Andalousie et un certain nombre d'autres ouvrages et j'ai laissé mariner en attendant d'avoir suffisamment d'images...

J'ai copié mes propres images sur les clichés de référence, en les rapportant à la même échelle. J'ai examiné un certain nombre de coquilles et je puis raisonnablement affirmer aujourd’hui de mes coquilles locales, qu'elles sont fort proches de ces deux espèces !

Le rapport hauteur largeur n'est pas un critère fiable de différenciation, pas plus que le positionnement de la charnière souvent identique. Ne demeure fiable que le sinus paléal, qui est partiellement confluent avec la ligne paléale, ce qui est difficile à voir sur la plupart des individus.
Je vous fait grâce de mes différentes expérimentations imagées pour passer directement à l'espèce avec des individus de taille décroissante :