Brachystomia scalaris
Posté : 26 avr. 2019 09:45
Bonjour à tous !
Aujourd’hui, un mollusque parasite des moules... dont le poids économique n'est pas évalué, ses ponctions n'étant pas vraiment colossales. Mais comme il pullule parfois dans les parcs d'élevage, il doit contribuer à affaiblir les populations. D'autant que d'autres parasites exotiques ont été implantés avec les huîtres japonaises, comme ces copépodes dont j'ai oublié le nom, mais dont on trouve parfois plus de 10 individus sur les branchies d'un seul animal. Au moins, notre gastéropode est-il indigène...
Brachystomia scalaris (MacGillivray, 1843) [Pyramidellidae]
En laisse de mer à la pointe d’Aphrodite à Port-Leucate, commune de Leucate (11), le 11 octobre 2018.
Voici le plus grand individu qu'il m'ait été donné de voir en Méditerranée. En Atlantique Nord il peut atteindre les 4 mm. Un second individu de taille un peu plus modeste de même provenance :
Pour parasiter les moules (Mytilus), il déploie une immense trompe qui pénètre dans les tissus, par la coquille ouverte, il suce alors l’hémolymphe de l’animal. D'autres espèces de bivalves sont aussi consommées, ainsi que des gastéropodes comme Turritella communis..
Les illustrations suivantes sont issues de : Pyramidellid Protoconchs, Eggs, Embryos and Larval Ecology : An Introductory Survey. Robert Robertson, Amer. Malac. Bull. 30(2): 219–228 (2012).
Activité de nourrissage : La larve véligère planctonique : La post-larve juste après la métamorphose :
Aujourd’hui, un mollusque parasite des moules... dont le poids économique n'est pas évalué, ses ponctions n'étant pas vraiment colossales. Mais comme il pullule parfois dans les parcs d'élevage, il doit contribuer à affaiblir les populations. D'autant que d'autres parasites exotiques ont été implantés avec les huîtres japonaises, comme ces copépodes dont j'ai oublié le nom, mais dont on trouve parfois plus de 10 individus sur les branchies d'un seul animal. Au moins, notre gastéropode est-il indigène...
Brachystomia scalaris (MacGillivray, 1843) [Pyramidellidae]
En laisse de mer à la pointe d’Aphrodite à Port-Leucate, commune de Leucate (11), le 11 octobre 2018.
Voici le plus grand individu qu'il m'ait été donné de voir en Méditerranée. En Atlantique Nord il peut atteindre les 4 mm. Un second individu de taille un peu plus modeste de même provenance :
Pour parasiter les moules (Mytilus), il déploie une immense trompe qui pénètre dans les tissus, par la coquille ouverte, il suce alors l’hémolymphe de l’animal. D'autres espèces de bivalves sont aussi consommées, ainsi que des gastéropodes comme Turritella communis..
Les illustrations suivantes sont issues de : Pyramidellid Protoconchs, Eggs, Embryos and Larval Ecology : An Introductory Survey. Robert Robertson, Amer. Malac. Bull. 30(2): 219–228 (2012).
Activité de nourrissage : La larve véligère planctonique : La post-larve juste après la métamorphose :