Le Naturaliste

Bonjour à tous !

Les patelles sont notoirement difficiles à déterminer sans un examen de la radula, car leur forme varie en fonction de l'exposition du rocher où elles ont élu domicile aux vagues.
Pour cette espèce, l'orange interne facilite grandement les choses...

Patella ulyssiponensis Gmelin, 1791 [Patellidae]
Récoltée en laisse de mer à La Franqui, commune de Leucate (11), le 15 mai 2019.

Bonjour à tous !

Il y a déjà un certain temps, j'ai préparé des radula de différentes patelles de mon coin. Je vous livre celle de cette espèce facile à déterminer à partir de la coquille (et des tricuspides latérales).

Récoltée sur rochers en juin 2019 à Port-Leucate.

En lisant un peu de bibliographie suite à ce cliché, j'ai appris que le critère radula dont les anciens auteurs faisaient grand cas, n'est pas vraiment toujours pertinent. Voyez les différences des dents centrale sur des animaux en fonction de la profondeur :
(GENETIC CONFIRMATION THAT INTERTIDAL AND SUBTIDAL MORPHS OF PATELLA ULYSSIPONENSIS ASPERA RODING (MOLLUSCA: GASTROPODA: PATELLIDAE) ARE CONSPECLFIC. 1992, HELENA S.M. CORE-REAL, STEPHEN J. HAWKINS & JOHN P. THORPE)
En continuant à creuser le sujet, je me suis aperçu que la forme des dents latérales est déjà plus caractéristique comme le montre ce schéma des tricuspides latérales de Patella portugaises. (Cabral-2005-Concentrations of metals in Patella intermedia, Patella rustica, Patella ulyssiponensis and Patella vulgata shells along the Portuguese continental coast.)

(J'ai actualisé les noms d'espèces)

Bonjour again !

J'ai finalement pensé qu'il était plus pertinent de présenter la radula avec sa coquille...

Bonjour à tous !

J'ai encore travaillé sur une patelle, qui s'avère, après examen de la radula, être à nouveau Patella ulyssiponensis. Il me reste encore deux radulas à examiner...