Encore une poacée annuelle printanière que l’on peut trouver dans les prairies permanentes ou dans les bordures. Maintenant, elle est à maturité.
C’est une plante qui atteint habituellement entre 50 et 80 cm, facile à confondre avec les lolium !
Caractères selon Flora gallica qui ne retient qu’une espèce :
- 1’ – Tiges herbacées, feuilles homomorphes, …
2’ – Epillets hermaphrodites, …
5’ – Plusieurs épillets, fleurons non soudés entre eux, 2 glumes
6’ – Fleuron proximal fertile
7 – Inflorescence réduite à 1 axe principal à épillets tous strictement sessiles : Groupe B
- 1’ - Un épillet à chaque nœud
3’ – Glumes > 50 % de la lemme adjacente :- Polémique :
Ce critère n’est pas explicitement vérifié car la glume inférieure est moins longue que la lemme « adjacente » et la glume supérieure ne dépasse pas de 50 % (grosso modo seulement 30 %). Mais on peut trouver des lemmes adjacentes dépassant de 10 % ou moins (voir illustration).
Si on se réfère à l’illustration d’H. Coste la lemme serait même plus longue que la glume supérieure !
Selon F. Bugnon dans l’Herbier de Bourgogne : glume inférieure = 3-6mm, glume supérieure = 8-10mm et lemme environ 7mm.
Il existe certainement une variabilité des exemplaires entre sites, sinon… les détracteurs de F. gallica trouveront un argument !
En pratique, une erreur d’aiguillage ne semble pas possible car le choix alternatif débouche sur Nardus et Psilurus, assez loin de la Gaudinie.
7 – Lemmes à arête dorsale genouillée (coude visible seulement sur épillets mûrs !) : Gaudinia
Une seule espèce : Gaudinia fragilis (L.) P. Beauv. - Polémique :
- Gaudinie in situ
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- Les épis à différents stades de végétation
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- Détail des épillets
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- Lemme paléole ligule et gaine
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- Mesures glume supérieure et sa lemme adjacente... exemple d'ergot du seigle sur un épillet de gaudinie
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