Plagiothecium nemorale est une pleurocarpe assez ubiquiste, à grande amplitude écologique, pouvant se développer sur sol, rochers ou base des troncs d'arbres, plutôt en milieu forestier à basse altitude. Elle est très proche de P. succulentum, qui ne se distingue que microscopiquement. Ces deux espèces (parfois traitées en synonymes) sont relativement communes. Elles font partie d'un complexe d'espèces de détermination délicate, avec également P. denticulatum et ses variétés, P. curvifolium, P. laetum, P. platyphyllum, P. cavifolium…
Le spécimen présenté ici provient d'un talus dans une hêtraie-sapinière vosgienne (secteur du Nideck, dans le Bas-Rhin), sur sol un peu acide.
Les tiges sont peu ramifiées et portent des feuilles disposées dans un seul plan.
Ces feuilles, de 1,5-3 mm de long, sont ovales et ± symétriques.
La nervure est double souvent peu marquée, mais elle peut atteindre la moitié de la feuille (comme c'est le cas ici).
L'apex foliaire est aigu et entier (il peut parfois être denticulé).
Plagiothecium nemorale (Mitt.) A.Jaeger
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Re: Plagiothecium nemorale (Mitt.) A.Jaeger
Les cellules sont plus larges chez P. nemorale (16-22 × 80-150 µm, rapport longueur/largeur de 4-6) que chez P. succulentum (10-20 × 100-200 µm, rapport longueur/largeur de 6-10), et sont disposées en rangées transversales chez le premier.
Sur cet échantillon, les mesures sur différentes cellules et différentes feuilles sont à peu près en limite entre les deux espèces (parfois un peu plus de 4 fois plus longues que larges, parfois un peu moins)… La disposition des cellules en rangées transversales et sans se recouvrir entre elles va en faveur de P. nemorale.
Les cellules alaires sont plus grandes et décurrentes le long de la tige sur 1-3 rangées de cellules. Chez les Plagiothecium, il est souvent plus facile d'observer cette décurrence directement sur la tige car ces cellules sont très fragiles et souvent brisées lorsqu'on détache les feuilles.
Les capsules, souvent absentes, sont cylindriques, inclinées, courbées, lisses à sec et mesurent environ 3 mm. L'opercule (déjà tombé sur la photo) est rostré.
Sur cet échantillon, les mesures sur différentes cellules et différentes feuilles sont à peu près en limite entre les deux espèces (parfois un peu plus de 4 fois plus longues que larges, parfois un peu moins)… La disposition des cellules en rangées transversales et sans se recouvrir entre elles va en faveur de P. nemorale.
Les cellules alaires sont plus grandes et décurrentes le long de la tige sur 1-3 rangées de cellules. Chez les Plagiothecium, il est souvent plus facile d'observer cette décurrence directement sur la tige car ces cellules sont très fragiles et souvent brisées lorsqu'on détache les feuilles.
Les capsules, souvent absentes, sont cylindriques, inclinées, courbées, lisses à sec et mesurent environ 3 mm. L'opercule (déjà tombé sur la photo) est rostré.


