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KERATELLA serrulata
Posté : 05 mai 2021 10:23
par YVES22
Bonjour à tous.
Moult K
ERATELLA serrulata dans ce prélèvement ; hélas rien que des coquilles vides

ça permet au moins de faire de bons empilements :

- ROT_keratella_serrulata_serrulata_1.jpg (218.37 Kio) Vu 1792 fois
Re: KERATELLA serrulata
Posté : 05 mai 2021 17:31
par 6le20
Wouahhhh !
Tu nous gâtes de par la qualité de tes images !

Re: KERATELLA serrulata
Posté : 08 mai 2021 08:02
par Daniel
Bravo pour cette image.
La zédification nécessite en effet l'immobilité des sujets pendant la prise de la série focale des images.
Aurait il été possible d'avoir une zone nette encore plus étendue, jusqu'à la pointe des épines?
Y a t il eu un problème de bougé intempestif de la carapace dans l'eau?
ou est ce que la superposition de trop de plans avec des coupes optiques ne permet pas la sélection par les algorithmes des plans nets supérieurs?
Re: KERATELLA serrulata
Posté : 08 mai 2021 09:58
par YVES22
Bonjour Daniel.
Merci pour ton appréciation.
Sur cet empilage, le choix était de montrer la « décoration » de la cuticule dorsale.
Pour avoir tous les plans optiques de la bestiole, il eut fallu faire plus d’une vingtaine de clichés pour récupérer les plans optiques nets de chaque épine ; possible mais alors on perd la notion d’épaisseur du spécimen et on se trouve à un excès d’information sur l’image finale qui, au moins esthétiquement parlant, est préjudiciable ?
Pour exemple : voir mes deux empilements récents d’une ARCELLA : le premier cliché est une sélection des 7 premiers plans optiques du niveau de la base et de la zone adorale de la thèque ; le deuxième cliché est un empilement de la série complète des 14 plans optiques : lequel des deux donne une notion de « profondeur » ?
Et sur le second cliché : tout un chacun d’entre nous ( adeptes de ce site incomparable

) avons l’aptitude de comprendre la représentation d’un volume en 2 dimensions... OK, mais va donc expliquer à un enfant ou a un simple curieux que la petite bête sur la photo est pratiquement aussi « épaisse » que large ?
Mais ça n’est que mon humble avis
Utilisateur nomade (via mobile device) 
Re: KERATELLA serrulata
Posté : 08 mai 2021 11:09
par Daniel
Ton exemple des 2 images d'Arcella est très pédagogique.
Mais j'en tire une conclusion différente!
Aucune des 2 images ne me semble fournir de bonnes indications de relief. Dans ces conditions, je préfère comme plus informative, l'image avec la profondeur de champ la plus élevée, (du moins tant qu'il n'y a pas une dégradation trop importante de la résolution (au sens "piqué") de l'image. Et par ailleurs, je suis d'accord du point de vue esthétique, une profondeur de champ trop forte peut être préjudiciable. Il vaut mieux qu'un flou latéral mette en valeur la netteté du sujet principal central.).
Un des défauts des images au microscope est leur aspect plat.
Tous les habitués savent qu'ils doivent utiliser la molette micrométrique pour apprécier le relief des objets en les découvrant sur toute leur profondeur. Et malgré cela, il reste une "illusion de platitude": lorsque l'on montre, mème à un "expert", une coupe végétale avec un stéréomicroscope fort, on lui fait découvrir que cette coupe est loin d'être plane, elle est souvent "plissotée"!!
Il faudrait des microscopes stéréoscopiques forts. Malheureusement les lois de l'optique font que à partir de 200x, il y a une profondeur de champ trop faible pour bien apprécier le relief.
C'est leur profondeur de champ qui fait en particulier l’intérêt des images MEB, bien que dépourvues de couleur (cela permet de plus une vision stéréoscopique agréable sur des couples d'images).
La zédification permet en couleur, de s'approcher des images MEB pour la profondeur de champ. Et les logiciels peuvent en général utiliser une carte de profondeur générée lors des calculs pour produire des couples stéréoscopiques, ou des animations avec de multiples points de vues calculés.
C'est encore assez imparfait, mais on peut espérer pouvoir mieux faire percevoir le relief des objets au microscope avec ces nouveaux outils.