Micrasterias compereana hybride ou variant ou ... ?
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Micrasterias compereana hybride ou variant ou ... ?
Bonjour à tous,
Lac de Laprade Basse. Biofilm immergé sur une branche d'arbre.
Du fait que la branche était située à environ 3 m en contrebas du ponton où je me situais, j'ai eu beaucoup de mal à faire le prélèvement en utilisant un ramasse-balles de golf extensible. Il ne représentait environ que 250 µl de débris divers (du biofilm) et 20 ml de l'eau du lac (floristiquement très pauvre). C'est peu et ce stock du 1er Novembre 2024 est maintenant épuisé !
Malgré tout, j'ai pu observer une vingtaine d'individus du genre Micrasterias dont 12 de M. compereana de dimensions [a], L : 223-239-254, W : 202-214-237, I : 24-28-33, représentant une distribution assez homogène. J'ai aussi observé un individu de dimensions réduites, L : 155, W : 134-140, I : 16 (dernière image, 76) correspondant probablement à M. papillifera, déjà présenté sur LN.
L'image 8 correspond bien aux 12 individus de M. compereana.
De plus, il existait aussi dans ce lot un ensemble de 3 individus manifestement comparables aux 12 précédents et dont les dimensions, L : 221-229-242, W : 203-208-215, I : 21-24-25 correspondent aussi aux dimensions précédentes. Cependant, comme le montrent les images 48-88 et 131-134 (des stackings) elles diffèrent beaucoup de la première par, sur seulement une seule des deux hémi-cellules, la morphologie des extrémités des deux lobes latéraux symétriques les plus éloignés du lobe apical de la semi-cellule concernée. Selon la convention (i.e., celle de Coesel & Meesters, 2007), il s'agit de trois des quatre lobes terminaux d'ordre 4. Sur les images ces particularités structurales sont indiquées par des flèches. La flèche jaune montre ce qui semble être une épine surnuméraire sur un des lobe latéraux à l'ordre 4. Je regrette de ne plus avoir de matériel pour vérifier ce fait.
Je note d'abord que ces 3 individus représentent un peu moins du quart de tous les M. compereana observés. C'est hautement significatif. Mais alors, de quoi s'agit-il ?
Hybride : le plus évident car il explique la possibilité d'une absence de symétrie entre les deux hémi-cellules. Certaines espèces de ce genre montrent des variations (systématiques) au niveau des lobes d'ordre 4.
Variant / nouvelle espèce : au contraire, peu compatible avec cette asymétrie, mais pas impossible. Bien supporté par le fait que les 3 individus sont parfaitement identiques.
Influence de certains paramètres ou contaminants, comme la température ou certains ions lourds . Mais une influence systématique sur une seule des hémi-cellules est peu vraisemblable.
Bizarre et intéressant. Je ne connais pas encore assez bien le(s) cycle(s) de la vie et de la reproduction des Micrasterias et malheureusement, le Lenzenweger (1968; en allemand !) n'est pas accessible.
[a] minimum-moyenne-maximum, en µm.
par exemple, Jiri Neustupa a montré que la température du milieu a une influence sur la plasticité, la symétrie des formes et les variations saisonnières de M. thomasiana.
Lac de Laprade Basse. Biofilm immergé sur une branche d'arbre.
Du fait que la branche était située à environ 3 m en contrebas du ponton où je me situais, j'ai eu beaucoup de mal à faire le prélèvement en utilisant un ramasse-balles de golf extensible. Il ne représentait environ que 250 µl de débris divers (du biofilm) et 20 ml de l'eau du lac (floristiquement très pauvre). C'est peu et ce stock du 1er Novembre 2024 est maintenant épuisé !
Malgré tout, j'ai pu observer une vingtaine d'individus du genre Micrasterias dont 12 de M. compereana de dimensions [a], L : 223-239-254, W : 202-214-237, I : 24-28-33, représentant une distribution assez homogène. J'ai aussi observé un individu de dimensions réduites, L : 155, W : 134-140, I : 16 (dernière image, 76) correspondant probablement à M. papillifera, déjà présenté sur LN.
L'image 8 correspond bien aux 12 individus de M. compereana.
De plus, il existait aussi dans ce lot un ensemble de 3 individus manifestement comparables aux 12 précédents et dont les dimensions, L : 221-229-242, W : 203-208-215, I : 21-24-25 correspondent aussi aux dimensions précédentes. Cependant, comme le montrent les images 48-88 et 131-134 (des stackings) elles diffèrent beaucoup de la première par, sur seulement une seule des deux hémi-cellules, la morphologie des extrémités des deux lobes latéraux symétriques les plus éloignés du lobe apical de la semi-cellule concernée. Selon la convention (i.e., celle de Coesel & Meesters, 2007), il s'agit de trois des quatre lobes terminaux d'ordre 4. Sur les images ces particularités structurales sont indiquées par des flèches. La flèche jaune montre ce qui semble être une épine surnuméraire sur un des lobe latéraux à l'ordre 4. Je regrette de ne plus avoir de matériel pour vérifier ce fait.
Je note d'abord que ces 3 individus représentent un peu moins du quart de tous les M. compereana observés. C'est hautement significatif. Mais alors, de quoi s'agit-il ?
Hybride : le plus évident car il explique la possibilité d'une absence de symétrie entre les deux hémi-cellules. Certaines espèces de ce genre montrent des variations (systématiques) au niveau des lobes d'ordre 4.
Variant / nouvelle espèce : au contraire, peu compatible avec cette asymétrie, mais pas impossible. Bien supporté par le fait que les 3 individus sont parfaitement identiques.
Influence de certains paramètres ou contaminants, comme la température ou certains ions lourds . Mais une influence systématique sur une seule des hémi-cellules est peu vraisemblable.
Bizarre et intéressant. Je ne connais pas encore assez bien le(s) cycle(s) de la vie et de la reproduction des Micrasterias et malheureusement, le Lenzenweger (1968; en allemand !) n'est pas accessible.
[a] minimum-moyenne-maximum, en µm.
par exemple, Jiri Neustupa a montré que la température du milieu a une influence sur la plasticité, la symétrie des formes et les variations saisonnières de M. thomasiana.
Cordialement,
Patrick
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Patrick
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Re: Micrasterias compereana hybride ou variant ou ... ?
Bonjour Patrick,
tu soulèves, là, un sacré lièvre. Ça pose question cette affaire.
Peut être que nos éminents phycologues sont à la tâche pour trouver des pistes d'explication.
Perso, humble néophyte à vie, je m'agace actuellement avec des petits cosmarium quercynois
Edit qq heures après :
J'ai trouvé ceci, ça concerne M. truncata, ne l'ai pas lu mais tu auras peut être de la lecture instructive.
https://citeseerx.ist.psu.edu/document? ... 33a01238e4
tu soulèves, là, un sacré lièvre. Ça pose question cette affaire.
Peut être que nos éminents phycologues sont à la tâche pour trouver des pistes d'explication.
Perso, humble néophyte à vie, je m'agace actuellement avec des petits cosmarium quercynois
Edit qq heures après :
J'ai trouvé ceci, ça concerne M. truncata, ne l'ai pas lu mais tu auras peut être de la lecture instructive.
https://citeseerx.ist.psu.edu/document? ... 33a01238e4
- André
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Re: Micrasterias compereana hybride ou variant ou ... ?
Bonjour à tous, Patrick
Dans le monde végétal, on rencontre très souvent des anomalies au sein d'une même espèce : je citerais le trèfle à 4 feuilles, les roses qui pour Rosa possède 5 pétales mais que l'on retrouve souvent avec des pétales surnuméraires ( étamines transformées en pétale, dont les jardiniers se sont emparés joyeusement) etc...
Les desmides sont particulièrement sujettes à la production de ces anomalies : les formes "janus" ( des espèces à 2 lobes d'un côté et 3 de l'autre) ne sont pas rares , exemple : chez ce Staurastrum crenulatum : http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... 91&t=26350 .... j'ai en stock des Staurodesmus "janus"....
D'autres espèces, présentant des caractères différents plutôt stables, sont considérés par certains auteurs comme variétés exemple : cet Euastrum : http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... =91&t=1851 proposé comme variété mamillatum mais non repris par les récentes flores de Coesel & Meesters.
Yves pour cette même espèce relève 16 variétés .....
Evidemment ces variétés n'ont pas toutes été reprises : Ruzicka1981pour l'Europe en cite 21 plus 6 formes mais n'en relève seulement 2 .
Prescott & all.1977 pour les espèces d' Euastrum crassum nord-américaines relèvent et présentent 11 variétés et 3 formes....
Ruzickal indique que cette espèce est sujette à des anomalies, des forme réductives ou des monstruosités.
Exemple d' anomalies chez E.insigne :
Pour en revenir à tes specimens, je note que pour le n°76 M.papillifera , on retrouve sur certains lobes terminaux les même lobules surnuméraires....
Pour aller plus loin , il faudrait les mettre en culture et voir si ces caractères sont fixés.....ce dont je doute !
Dans le monde végétal, on rencontre très souvent des anomalies au sein d'une même espèce : je citerais le trèfle à 4 feuilles, les roses qui pour Rosa possède 5 pétales mais que l'on retrouve souvent avec des pétales surnuméraires ( étamines transformées en pétale, dont les jardiniers se sont emparés joyeusement) etc...
Les desmides sont particulièrement sujettes à la production de ces anomalies : les formes "janus" ( des espèces à 2 lobes d'un côté et 3 de l'autre) ne sont pas rares , exemple : chez ce Staurastrum crenulatum : http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... 91&t=26350 .... j'ai en stock des Staurodesmus "janus"....
D'autres espèces, présentant des caractères différents plutôt stables, sont considérés par certains auteurs comme variétés exemple : cet Euastrum : http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... =91&t=1851 proposé comme variété mamillatum mais non repris par les récentes flores de Coesel & Meesters.
Yves pour cette même espèce relève 16 variétés .....
Evidemment ces variétés n'ont pas toutes été reprises : Ruzicka1981pour l'Europe en cite 21 plus 6 formes mais n'en relève seulement 2 .
Prescott & all.1977 pour les espèces d' Euastrum crassum nord-américaines relèvent et présentent 11 variétés et 3 formes....
Ruzickal indique que cette espèce est sujette à des anomalies, des forme réductives ou des monstruosités.
Exemple d' anomalies chez E.insigne :
Pour en revenir à tes specimens, je note que pour le n°76 M.papillifera , on retrouve sur certains lobes terminaux les même lobules surnuméraires....
Pour aller plus loin , il faudrait les mettre en culture et voir si ces caractères sont fixés.....ce dont je doute !
Amicalement
André Advocat
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André Advocat
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Re: Micrasterias compereana hybride ou variant ou ... ?
Bonjour Philippe, André,
Merci pour vos analyses, en particulier celle sur Euastrum insigne présentée par André montrant qu'une seule hémi-cellule peut être affectée par ces "anomalies".
Cependant, j'ajoute à nouveau que ces modifications sont systématiques et strictement comparables chez les trois individus identifiés comme "variants" de M. compereana. Donc, parmi les trois hypothèses évoquées plus haut, je crois que celle d'un véritable variant est la plus raisonnable. De variant à espèce il n'y a qu'un pas.
Jiri Neustupa (et des coll.) a étudié les variations de symétrie, mineures, chez certaines Micrasterias (voir [a]). Il n'a pas répondu à mes deux demandes de "tirés à part". Au contraire, Pavel Skaloud a été très réactif en me faisant parvenir des PDF de ces travaux.
J'envisage de le contacter bien qu'il ne travaille plus maintenant (apparemment) sur les Micrasterias.
Concernant M. papillifera, je n'ai observé qu'un seul spécimen. C'est à voir dans le futur.
Remarque : il me semble que M. borgei nov. sp. et ses variants (voir ; à ma connaissance observée seulement en Amérique du sud) correspond d'assez près à M. compereana, excepté que la première est complètement dépourvue d'épines d'ordre 2 sur ses lobes apicaux. Par contre, elles sont présentes sur plusieurs de ses variants. Des études génétiques (rRNA 18S) seraient à même de départager tous les aspects de cette problématique passionnante. Je n'ai plus la possibilité de le faire. Quel dommage.
[a]
J. Neustupa. “Asymmetry and integration of cellular morphology in Micrasterias compereana”. In: BMC Evolutionary Biology 17 (Dec. 2017).
J. Neustupa, J. St’astny, and P. Skaloud. “Splitting of Micrasterias fimbriata (Desmidiales, Viridiplantae) into two monophyletic species and description of Micrasterias compereana sp. nov”. In: Plant Ecology and Evolution 147 (Nov. 2014)
J. Neustupa and K. Woodard. “Spatial Integration of Cellular Shapes in Green Microalgae with Complex Morphology, the Genus Micrasterias (Desmidiales, Zygnematophyceae)”. In: Symmetry 15.9 (2023).
J. Neustupa et al. “A novel, combined approach to assessing species delimitation and biogeography within the well-known desmid species Micrasterias fimbriata and M. rotata (Desmidiales, Steptophyta)”. In: Hydrobiologia 667 (June 2011).
P. Škaloud, K. Nemjová, J. Veselá, K. Černá, and J. Neustupa. “A multilocus phylogeny of the desmid genus Micrasterias (Streptophyta): Evidence for the accelerated rate of morphological evolution in protists”. In: Molecular Phylogenetics and Evolution 61.3 (2011).
M. borgei nov. sp.
M. borgei Krieger var. Krieger
M. borgei Krieger var. borgei
M. borgei var. aequalis nov. var.
M. borgei var. multidentata nov. var.
M. borgei Krieger var. multidentata Krieger
M. borgei v. quadri verrucosa Thom. n. var.
M. borgei f. minor Thom. n. f.
Merci pour vos analyses, en particulier celle sur Euastrum insigne présentée par André montrant qu'une seule hémi-cellule peut être affectée par ces "anomalies".
Cependant, j'ajoute à nouveau que ces modifications sont systématiques et strictement comparables chez les trois individus identifiés comme "variants" de M. compereana. Donc, parmi les trois hypothèses évoquées plus haut, je crois que celle d'un véritable variant est la plus raisonnable. De variant à espèce il n'y a qu'un pas.
Jiri Neustupa (et des coll.) a étudié les variations de symétrie, mineures, chez certaines Micrasterias (voir [a]). Il n'a pas répondu à mes deux demandes de "tirés à part". Au contraire, Pavel Skaloud a été très réactif en me faisant parvenir des PDF de ces travaux.
J'envisage de le contacter bien qu'il ne travaille plus maintenant (apparemment) sur les Micrasterias.
Concernant M. papillifera, je n'ai observé qu'un seul spécimen. C'est à voir dans le futur.
Remarque : il me semble que M. borgei nov. sp. et ses variants (voir ; à ma connaissance observée seulement en Amérique du sud) correspond d'assez près à M. compereana, excepté que la première est complètement dépourvue d'épines d'ordre 2 sur ses lobes apicaux. Par contre, elles sont présentes sur plusieurs de ses variants. Des études génétiques (rRNA 18S) seraient à même de départager tous les aspects de cette problématique passionnante. Je n'ai plus la possibilité de le faire. Quel dommage.
[a]
J. Neustupa. “Asymmetry and integration of cellular morphology in Micrasterias compereana”. In: BMC Evolutionary Biology 17 (Dec. 2017).
J. Neustupa, J. St’astny, and P. Skaloud. “Splitting of Micrasterias fimbriata (Desmidiales, Viridiplantae) into two monophyletic species and description of Micrasterias compereana sp. nov”. In: Plant Ecology and Evolution 147 (Nov. 2014)
J. Neustupa and K. Woodard. “Spatial Integration of Cellular Shapes in Green Microalgae with Complex Morphology, the Genus Micrasterias (Desmidiales, Zygnematophyceae)”. In: Symmetry 15.9 (2023).
J. Neustupa et al. “A novel, combined approach to assessing species delimitation and biogeography within the well-known desmid species Micrasterias fimbriata and M. rotata (Desmidiales, Steptophyta)”. In: Hydrobiologia 667 (June 2011).
P. Škaloud, K. Nemjová, J. Veselá, K. Černá, and J. Neustupa. “A multilocus phylogeny of the desmid genus Micrasterias (Streptophyta): Evidence for the accelerated rate of morphological evolution in protists”. In: Molecular Phylogenetics and Evolution 61.3 (2011).
M. borgei nov. sp.
M. borgei Krieger var. Krieger
M. borgei Krieger var. borgei
M. borgei var. aequalis nov. var.
M. borgei var. multidentata nov. var.
M. borgei Krieger var. multidentata Krieger
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M. borgei f. minor Thom. n. f.
Cordialement,
Patrick
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Re: Micrasterias compereana hybride ou variant ou ... ?
Re Patrick
J'ai un peu fouillé dans mes Micrasterias et ai trouvé quelques M.rotata avec des lobules à triple dents, et ce specimen à lobules surnuméraires présents sur un des parents :
Je suis sûr que chacun d'entre nous va trouver des lobules supplémentaires sur l'un ou l'autre de ses Micrasterias.
J'ai un peu fouillé dans mes Micrasterias et ai trouvé quelques M.rotata avec des lobules à triple dents, et ce specimen à lobules surnuméraires présents sur un des parents :
Je suis sûr que chacun d'entre nous va trouver des lobules supplémentaires sur l'un ou l'autre de ses Micrasterias.
Amicalement
André Advocat
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Re: Micrasterias compereana hybride ou variant ou ... ?
Cher André,
Pas cool ! Pendant que je préparais une nouvelle image j'ai été déconnecté et donc perdu tout ce que je t'avais écris. J'aurais du sauvegarder !!! Je vais faire court.
Désolé de ne pas être en accord avec toi mais la photo que tu présentes ne montre rien des anomalies que j'observe sur les images 48-88 et 131-134. Nous ne parlons pas des même choses. Ce que je considère comme spécifique, ce sont les épines terminales de certains lobes et non pas le nombre de lobes.
La photo suivante explicite mes remarques. Les flèches rouges pointent vers des lobes dont les extrémités sont classiques : 2 épines. Les flèches noires, au contraire, pointent vers des extrémités anomales, possédant plus de 2 épines. Par exemple la fl. rouge de gauche pointe vers une extrémité possédant 2 épines, banal. Par contre la première fl. noire, juste à sa droite, pointe vers une extrémité possédant 4 épines. Les trois lobes latéraux terminaux d'ordre 4, pointés par des fl. noires, sont de ce type. J'espère être clair.
J'ajoute à nouveau que j'ai observé trois individus de ce type.
A+,
P.
Pas cool ! Pendant que je préparais une nouvelle image j'ai été déconnecté et donc perdu tout ce que je t'avais écris. J'aurais du sauvegarder !!! Je vais faire court.
Désolé de ne pas être en accord avec toi mais la photo que tu présentes ne montre rien des anomalies que j'observe sur les images 48-88 et 131-134. Nous ne parlons pas des même choses. Ce que je considère comme spécifique, ce sont les épines terminales de certains lobes et non pas le nombre de lobes.
La photo suivante explicite mes remarques. Les flèches rouges pointent vers des lobes dont les extrémités sont classiques : 2 épines. Les flèches noires, au contraire, pointent vers des extrémités anomales, possédant plus de 2 épines. Par exemple la fl. rouge de gauche pointe vers une extrémité possédant 2 épines, banal. Par contre la première fl. noire, juste à sa droite, pointe vers une extrémité possédant 4 épines. Les trois lobes latéraux terminaux d'ordre 4, pointés par des fl. noires, sont de ce type. J'espère être clair.
J'ajoute à nouveau que j'ai observé trois individus de ce type.
A+,
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Cordialement,
Patrick
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