Je suis retournée sur les lieux où j'avais vu une mousse sur une branche de peuplier mort ( pré inondé cet hiver, Picardie).
En un mois, cette mousse devient franchement beaucoup moins verte, et plutôt très joliment jaune, dorée.
Afin de ne rien mélanger, j'ai utilisé que des plants avec les sporophytes, la première fois, je n'en avais pas aperçu et là peut-être avec l'exposition ensoleillé, j'en ai trouvé ...
En effet, il me semble assez difficile de pouvoir trancher sur la variété et pour pouvoir passer à d'autres observations en plein air, je crois qu'il sera plus sage d'en rester à Hypnum cupressiforme.
Voici tout de même les quelques photos sans mélange cette fois.
L'ensemble est assez compact et il faut y aller doucement pour avoir un plant exploitable.
Je me suis rendue compte que dans ce genre de mousse, on parle de feuilles secondes, est-ce bien l'équivalent de raméales, on ne parle pas de feuille caulinaire.
Quand j'ai pris la clé de Smith, j'en suis arrivée à Hypnum cupressiforme, 1 oreillettes toujours présentes, 3, 4 cellules angulaires différenciées plus ou moins nombreuse, 6 longueur 12.20 mm.
Sur mon plant, le pédicelle du sporogone mesure 15 mm de longueur sans la capsule. L'opercule de la capsule est un peu rostré avec un bec court, donc plutôt rostellé.
Les feuilles sont lancéolées et courbées, 1 mm env.
Les cellules du milieu varient, 54 L, 64 L et même quelques unes 37 L.
La couleur de ma mousse ressemble beaucoup à la couleur de la mousse Hypnum cupressiforme var. lacunosum .



