Hainardia cylindrica (Wild.) Greuter
Posté : 15 juil. 2025 23:09
Lepture cylindrique ou rigide
Hainardia cylindrica est une plante de petite taille (30- 40 cm). Ses épis cylindriques de quelques mm de diamètre (10 à 20 cm de long), très droits et rigides, prolongent les tiges. Ils sont constitués d’un rachis qui va se segmenter à maturité pour donner des semences (< 1cm) portant chacune un tout petit épillet accolé, imbriqué. Cette semence, très originale, avec sa portion de rachis proportionnellement démesurée, est probablement adaptée à la multiplication annuelle dans les zones humides (peut-être assure-t-elle une flottabilité, gage de transport lors des crues ?)
Les épillets (5-6 mm de long, ± 1 mm de Ø) ne comportent qu’une glume hormis l’épillet terminal qui en a 2 (absentes sur les photos). Cette glume est repliée à maturité, protégeant le fleuron.
L’Hainardia cylindrica est une espèce très peu fréquente en Dordogne, seulement 3 ou 4 stations dénombrées. Elle se développe généralement dans les zones sableuses.
Un peu de taxonomie pour une plante qui nous viendrait du sud des USA, de la Californie à la Floride et considérée comme récente par certaines publications :
• Décrite la 1ère fois en 1797 par Carl Ludwig Willdenow, botaniste allemand (1765-1812) sous le nom de Rottboellia cylindrica Willd., 1797
• Palisot de Beauvois l’a notée sous le vocable Ophiuros cylindricus (Willd.) P. Beauv., en 1812 !
• Elle a été à nouveau décrite assez récemment. Son nom binomial a été consolidé en 1967 par Werner Greuter, botaniste suisse contemporain.
• Synonyme accepté sur WFO : Parapholis cylindrica (Willd.) Romero Zarco (2015)
Une espèce très proche, Parapholis incurva, est pour sa part totalement absente des listes de la Dordogne quoique très fréquente sur les bords de la Gironde, la vallée de la Garonne et le Pays basque où elle est assez répandue.
Illustration :
Hainardia cylindrica est une plante de petite taille (30- 40 cm). Ses épis cylindriques de quelques mm de diamètre (10 à 20 cm de long), très droits et rigides, prolongent les tiges. Ils sont constitués d’un rachis qui va se segmenter à maturité pour donner des semences (< 1cm) portant chacune un tout petit épillet accolé, imbriqué. Cette semence, très originale, avec sa portion de rachis proportionnellement démesurée, est probablement adaptée à la multiplication annuelle dans les zones humides (peut-être assure-t-elle une flottabilité, gage de transport lors des crues ?)
Les épillets (5-6 mm de long, ± 1 mm de Ø) ne comportent qu’une glume hormis l’épillet terminal qui en a 2 (absentes sur les photos). Cette glume est repliée à maturité, protégeant le fleuron.
L’Hainardia cylindrica est une espèce très peu fréquente en Dordogne, seulement 3 ou 4 stations dénombrées. Elle se développe généralement dans les zones sableuses.
Un peu de taxonomie pour une plante qui nous viendrait du sud des USA, de la Californie à la Floride et considérée comme récente par certaines publications :
• Décrite la 1ère fois en 1797 par Carl Ludwig Willdenow, botaniste allemand (1765-1812) sous le nom de Rottboellia cylindrica Willd., 1797
• Palisot de Beauvois l’a notée sous le vocable Ophiuros cylindricus (Willd.) P. Beauv., en 1812 !
• Elle a été à nouveau décrite assez récemment. Son nom binomial a été consolidé en 1967 par Werner Greuter, botaniste suisse contemporain.
• Synonyme accepté sur WFO : Parapholis cylindrica (Willd.) Romero Zarco (2015)
Une espèce très proche, Parapholis incurva, est pour sa part totalement absente des listes de la Dordogne quoique très fréquente sur les bords de la Gironde, la vallée de la Garonne et le Pays basque où elle est assez répandue.
Illustration :