chercher à maîtriser au mieux l’épiscopie avec mon BHM, tel est mon but de ces jours.
J’ai une cucurbitacée qui a poussé dans le demi-tonneau destiné à un jasmin. La graine en est peut-être issue des melons, ou autres courges, consommés l’an dernier, jetée dans le compost.
On a voulu lui donner sa chance mais quand les fleurs ne donnent rien on n’insiste pas et on observe le pollen et on vire la plante.
Donc ici point de taxon précis, seul un pollen de la famille des cucurbitacées.
Comme ce pollen est gaillard, bien au-delà des 100 µm, c’est super pour faire des essais en épiscopie.
Décevant c’t’affaire : quoi que je fasse, bidouille, opacifie, mélange lumière de l’UMA avec éclairages Jansjö ™, j’avais toujours une brillance (blancs cramés) en vue supérieure, qui se retrouvait dans les zédifications.
Il a fallu que je passe une des photos en négatif pour piger ce que je pressentais : ce sont les pores.
Dans le pore tout est bon ... sauf sa façon de capter la lumière, et ça, ça nous en bouche un groin.
Ce pollen est pantoporé (pores distribués régulièrement sur toute la surface) -nb de pores >6-. Ornemention : échinulé et « baculate ».
Les échinules sont évidentes : épines de l’ordre de 10 µm.
Les bacula* sont ces petits « bâtons » tout fins [on tourne autour du ou de qq micron(s)] que l’on voit, avec la foi, sur la photo au x 50. C’est l’interprétation que je fais de mes lectures (Paldat Book et Beug). Si je me trompe, ne pas hésiter à le dire.
*on ne les distingue qu’à peine en lumière transmise.
Trois photos en épiscopie, suivie de deux en lumière transmise.
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