Bonjour à tous.
Tourbière de Canroute – Commune de Fontrieu – Tarn – Altitude 800 m environ –
Closterium leibleinii J. Ralfs 1848
Ce closterium rentre dans toutes les cases de la taxonomie. Cependant, ma détermination reste, comme toujours, à discuter s’il y a doute.
NB : les deux cartouches (apex) sur la première photo sont là pour donner une reprédentation exacte - prise de vue unique - des cristaux qui bougent en permanence d'où une zédification impossible. Ceci étant, la deuxième photo est une une prise de vue unique (en fait un assemblage artisanal de 2 pdv, ICE n'ayant pu le réaliser) où les cristaux sont tels quels.
Closterium leibleinii
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Diatomées, desmidiées, algues filamenteuses, etc ...
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Re: Closterium leibleinii
Bonsoir Philippe,
Effectivement j'ai eu un soupçon de doute au départ.
Reprise des clés de P. COMPERE (qui sont toujours bien utiles) : arrivé à Cl. lebleinii si l'on considère que la partie médio-ventrale est nettement renflée ou, autre alternative, arrivé à Cl. parvulum var. maius, les deux allaient fort bien en biométrie.
Mais
Ton spécimen montre un aire nucléaire centrale libre de chloroplaste et très large (un peu comme chez Cl. venus qui est différent et beaucoup plus petit). Là, les figures de BROOK & WILLIAMSON font la différence entre les deux espèces sus-citées. L'aire libre centrale est très large chez leibleinii et pratiquement refermée par les chloroplastes chez parvulum.
Donc, je ne doute plus (et pourtant je suis encore, c'est marrant) : tu avais raison : ton spécimen est bien Cl. leibleinii. Quant à renflement médio-ventral, il est parfois très effacé ou nul chez cette espèce (la clé de COMPERE est donc à prendre avec du recul en essayant les divers chemins...)
remarque : oui, le pore est bien visible en position sub-apico-dorsale... c'est souvent là du reste qu'il se situe bien que chez quelques espèces, il soit franchement apical (mais ce n'est pas la règle dans le genre)
Effectivement j'ai eu un soupçon de doute au départ.
Reprise des clés de P. COMPERE (qui sont toujours bien utiles) : arrivé à Cl. lebleinii si l'on considère que la partie médio-ventrale est nettement renflée ou, autre alternative, arrivé à Cl. parvulum var. maius, les deux allaient fort bien en biométrie.
Mais
Ton spécimen montre un aire nucléaire centrale libre de chloroplaste et très large (un peu comme chez Cl. venus qui est différent et beaucoup plus petit). Là, les figures de BROOK & WILLIAMSON font la différence entre les deux espèces sus-citées. L'aire libre centrale est très large chez leibleinii et pratiquement refermée par les chloroplastes chez parvulum.
Donc, je ne doute plus (et pourtant je suis encore, c'est marrant) : tu avais raison : ton spécimen est bien Cl. leibleinii. Quant à renflement médio-ventral, il est parfois très effacé ou nul chez cette espèce (la clé de COMPERE est donc à prendre avec du recul en essayant les divers chemins...)
remarque : oui, le pore est bien visible en position sub-apico-dorsale... c'est souvent là du reste qu'il se situe bien que chez quelques espèces, il soit franchement apical (mais ce n'est pas la règle dans le genre)
Cordialement,
Yves de la Manche
Yves de la Manche
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Re: Closterium leibleinii
Bonjour Yves.
La partie centrale peut ne pas être renflée ai-je lu ( John & al, nous dit "usually swollen" ... donc pas toujours, Coesel dit "usualy inflated"), ce qui m'a fait sauter le pas. Je me réfugie derrière ces "usualy"
...je ne doute plus (et pourtant je suis encore, c'est marrant), en cas de doute ---> bouée de sauvetage les yeux fermés en attendant que ça passe !
La partie centrale peut ne pas être renflée ai-je lu ( John & al, nous dit "usually swollen" ... donc pas toujours, Coesel dit "usualy inflated"), ce qui m'a fait sauter le pas. Je me réfugie derrière ces "usualy"
...je ne doute plus (et pourtant je suis encore, c'est marrant), en cas de doute ---> bouée de sauvetage les yeux fermés en attendant que ça passe !

