Bonjour à tous,
J’avais présenté un Closterium abruptum var brevis.
Je pense que celui présenté maintenant est un Closterium abruptum W. West 1892 « normal ».
Johnson nous dit qu’il peut être confondu avec Closterium intermedium précisant que ce dernier est plus épais (John donne 18,5-30 µm de large). Avec ces indications on peut raisonnablement éliminer Cl. intermedium.
Il n’en demeure pas moins que Cl. abruptum est plutôt déroutant : avec un rapport (John & al) L/W de 9 à 16 on imagine bien une morphologie variable. Pour ce même rapport Coesel avance L/l : 7 à 17, poussant les extrêmes à 5 et 23.
On trouve des caractéristiques reconnues :
* longueur, largeur rapport L/l
* striure ou pas, ici les stries sont dans les cordes (9 pour 10 µm)
*milieu de cellule aux traits parallèles
* les apex sont ronds, obliquement tronqués, avec des cristaux en petit nombre (3 dans le cas présent). Je n’y vois pas de pore.
* vraies bandes d’élongation
* couleur neutre à brunâtre (brownish)
Avec tout ça je propose Cl. abruptum, à discuter comme d’hab.
Biotope : parmi les sphaignes, tourbière de Canroute à Fontrieu Tarn, début oct.
Closterium abruptum
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Re: Closterium abruptum
Bonsoir Philippe,
Je suis bien d'accord avec toi pour Cl. abruptum.
Avec les clés de Pierre Compère, on arrive facilement à Cl. abruptum var. nilssonii (variété avec paroi striée et taille correspondant à ton spécimen vs. type à paroi lisse)
Avec Brook & Williamson, c'est un peu plus nuancé : le type montre une paroi lisse ou à striation très obsolète (10-11 / 10µm et jusqu'à 20-21 / 10µm).
Je proposerais donc Cl. abruptum forma nilssonii Brook & Williamson, 1993.
note : le basionyme est Cl. nilssonii Borge, 1906
Les clichés disponibles sur Digicodes confirment bien cette identification.
ps. espèce déroutante en effet avec une physionomie variable suivant le rapport L/l...
Je suis bien d'accord avec toi pour Cl. abruptum.
Avec les clés de Pierre Compère, on arrive facilement à Cl. abruptum var. nilssonii (variété avec paroi striée et taille correspondant à ton spécimen vs. type à paroi lisse)
Avec Brook & Williamson, c'est un peu plus nuancé : le type montre une paroi lisse ou à striation très obsolète (10-11 / 10µm et jusqu'à 20-21 / 10µm).
Je proposerais donc Cl. abruptum forma nilssonii Brook & Williamson, 1993.
note : le basionyme est Cl. nilssonii Borge, 1906
Les clichés disponibles sur Digicodes confirment bien cette identification.
ps. espèce déroutante en effet avec une physionomie variable suivant le rapport L/l...
Cordialement,
Yves de la Manche
Yves de la Manche


