Bonjour d'un nouveau novice en microscopie
Posté : 15 mars 2009 19:10
Je m'appelle Alain GERMAIN, j'ai 65 ans et habite Montpellier. Comme il y a déjà plusieurs Alain, cela me dérangera de me faire appeler Germain.
Je suis un ancien chimiste organicien (chercheur CNRS) à la retraite. Depuis lors et grâce à l'arrivée du reflex numérique à prix abordable (technique qui arrange bien le photographe amateur), je pratique à nouveau la photo, essentiellement de nature. Il est possible de voir quelques exemples à cette adresse : http://www.fotocommunity.fr/pc/pc/mypics/1122190.
Alors que je travaillais encore, j'avais découvert sur le site du CNRS de magnifiques et intrigantes microphotographies* de cristaux organiques sous lumière polarisée, mais à cette époque je pensais que c'était une affaire de spécialiste, nécessitant un matériel inabordable pour un amateur. Très récemment, butinant sur la toile, je suis arrivé à ce forum et j'ai admirer les magnifiques clichés de Jean, Klaus, Christian et Olivier. La microphotographie, comme la photographie, peut-être un art, n'est-pas ? Un jour je développerai mon point de vue à ce sujet. Depuis je n'en dors plus (là j'exagère un peu), me renseignant sur la microscopie, sur le matériel minimum à acquérir et les divers possibilités. N'y tenant plus, j'ai acheté, à très bon marché sur eBay, un microscope Paralux L-1000a que j'ai reçu il y a 2 jours. Dès le premier essais, miracle, çà marche ! J'ai obtenue, malgré des moyens de fortune, 2 filtres polarisants pour photos (dont 1 est certainement à polarisation circulaire) de magnifiques observations du genre tissus de tapissier pour fauteuil Louis XV, dont on peut faire varier la couleur du fond à volonté. Il faut dire que je suis allé au plus facile : la cristallisation du bicarbonate de sodium. Maintenant il me faut passer à la photo. Pour voir, j'ai essayer de bidouiller un système en fixant, à la patafix, le filtre sur l'oculaire suivi de l'objectif d'un APN (d'emprunt et de mauvaise qualité) sur le filtre, en tenant le tout fermement et utilisant le retardateur à 2 sec, mais le résultat n'est pas fameux. J'ai aussi essayer avec mon reflex (sans l'objectif), mais ne possédant ni statif ni pied photo (je suis un adepte de la photo à main levé), c'est carrément catastrophique.
Je viens donc prendre conseil au-près des spécialistes, sachant que je possède un reflex Sony A700 de 12Mp (même capteur que le Nikon D300, mais stabilisé), que le microscope est un monoculaire, que pour l'informatique, je suis sur Mac (un iMac avec écran 24 pouces, c'est confortable pour la photo) et que mon objectif n'est pas de faire de la science mais de belles photos. Autre précision, le Paralux L-1000 est une acquisition provisoire juste pour tester à faible coût mes capacités en microcristallisation. Si je suis satisfait, j'investirai, en prenant mon temps, dans du plus haut de gamme - trioculaire avec objectifs plan voir planapochromatique. Je pense aussi, à la vue de mes premières observations, qu'un logiciel de compilation d'images est indispensable pour compenser la faible profondeur de champ.
Comme j'ai pu le lire sur le forum, il y a 4 possibilités pour faire de la microphoto :
1- Adapter un reflex.
2- Adapter un APN (que je ne possède pas).
3- Adapter un webcam (pas assez de résolution pour un photographe). Existe-t-il des APN avec fonction webcam ?
4- Utiliser un oculaire à capteur. C'est bien pour voir directement les préparations sur l'ordi, cela doit-être beaucoup plus confortable et très intéressant avec des préparations évoluants rapidement. Mais les systèmes à haute définition (> 5Mp) sont encore très chère et j'ai un très bon capteur dans mon reflex. C'est une solution envisageable à plus long terme suivant l'évolution du matériel.
J'avoue qu'à priori mon penchant va vers la première solution. Dans le cas d'un microscope monoculaire l'appareil photo bloque le tube oculaire mais il doit être possible de faire l'observation par le viseur du reflex (le Sony n'est malheureusement pas équipé de la "live-view", mais son viseur est excellent et particulièrement lumineux).
Il y a alors 2 possibilités :
1- le bidouillage avec tube carton ou tissus noir opaque. Ceci demande un statif. Il me semble qu'un problème important est alors de retrouver la bonne position du reflex après chacune de ses utilisations à d'autre fin, en particulier le "perpendicularisme" (çà existe un tel mot ?) du plan du capteur avec l'axe optique du microscope. Je crois bien que ce sera difficile surtout que le tube oculaire de mon microscope n'est pas vertical.
2- Les adaptateurs (adaptateur T2 + tube). Là j'aimerais des conseils car mes connaissances en optique sont faibles. J'ai vu qu'il existait dans le commerce des tubes avec oculaire 2,5X. Pourquoi ? Quel est l'inconvénient d'utiliser l'oculaire 10x du microscope ? C'est sans doute le fait de réduire le champ photographié, surtout le capteur du reflex numérique est 2 fois plus petit que la pellicule 24x36 ? J'aimerai savoir aussi s'il n'existe pas de risque de trop forte tension sur le tube incliné du microscope par le poids du reflex ? Peut-être devrais-je prévoir un soutient annexe de l'appareil (j'ai vu qu'il existait un monopode qui se fixe sur le rebord d'une table) ?
Voilà l'ensemble de mes problèmes.
J'ai été bien long pour un premier contact. Veuillez m'excuser, je suis un passionné et en ce moment j'ai le cerveau qui bouillonne. J'ai d'autres défauts aussi, je suis obstiné et perfectionniste.
J'espère pouvoir rapidement fournir de belles images.
Cordialement,
Alain
*Que dit-on ici : microphotographie ou photomicrographie ?
Je suis un ancien chimiste organicien (chercheur CNRS) à la retraite. Depuis lors et grâce à l'arrivée du reflex numérique à prix abordable (technique qui arrange bien le photographe amateur), je pratique à nouveau la photo, essentiellement de nature. Il est possible de voir quelques exemples à cette adresse : http://www.fotocommunity.fr/pc/pc/mypics/1122190.
Alors que je travaillais encore, j'avais découvert sur le site du CNRS de magnifiques et intrigantes microphotographies* de cristaux organiques sous lumière polarisée, mais à cette époque je pensais que c'était une affaire de spécialiste, nécessitant un matériel inabordable pour un amateur. Très récemment, butinant sur la toile, je suis arrivé à ce forum et j'ai admirer les magnifiques clichés de Jean, Klaus, Christian et Olivier. La microphotographie, comme la photographie, peut-être un art, n'est-pas ? Un jour je développerai mon point de vue à ce sujet. Depuis je n'en dors plus (là j'exagère un peu), me renseignant sur la microscopie, sur le matériel minimum à acquérir et les divers possibilités. N'y tenant plus, j'ai acheté, à très bon marché sur eBay, un microscope Paralux L-1000a que j'ai reçu il y a 2 jours. Dès le premier essais, miracle, çà marche ! J'ai obtenue, malgré des moyens de fortune, 2 filtres polarisants pour photos (dont 1 est certainement à polarisation circulaire) de magnifiques observations du genre tissus de tapissier pour fauteuil Louis XV, dont on peut faire varier la couleur du fond à volonté. Il faut dire que je suis allé au plus facile : la cristallisation du bicarbonate de sodium. Maintenant il me faut passer à la photo. Pour voir, j'ai essayer de bidouiller un système en fixant, à la patafix, le filtre sur l'oculaire suivi de l'objectif d'un APN (d'emprunt et de mauvaise qualité) sur le filtre, en tenant le tout fermement et utilisant le retardateur à 2 sec, mais le résultat n'est pas fameux. J'ai aussi essayer avec mon reflex (sans l'objectif), mais ne possédant ni statif ni pied photo (je suis un adepte de la photo à main levé), c'est carrément catastrophique.
Je viens donc prendre conseil au-près des spécialistes, sachant que je possède un reflex Sony A700 de 12Mp (même capteur que le Nikon D300, mais stabilisé), que le microscope est un monoculaire, que pour l'informatique, je suis sur Mac (un iMac avec écran 24 pouces, c'est confortable pour la photo) et que mon objectif n'est pas de faire de la science mais de belles photos. Autre précision, le Paralux L-1000 est une acquisition provisoire juste pour tester à faible coût mes capacités en microcristallisation. Si je suis satisfait, j'investirai, en prenant mon temps, dans du plus haut de gamme - trioculaire avec objectifs plan voir planapochromatique. Je pense aussi, à la vue de mes premières observations, qu'un logiciel de compilation d'images est indispensable pour compenser la faible profondeur de champ.
Comme j'ai pu le lire sur le forum, il y a 4 possibilités pour faire de la microphoto :
1- Adapter un reflex.
2- Adapter un APN (que je ne possède pas).
3- Adapter un webcam (pas assez de résolution pour un photographe). Existe-t-il des APN avec fonction webcam ?
4- Utiliser un oculaire à capteur. C'est bien pour voir directement les préparations sur l'ordi, cela doit-être beaucoup plus confortable et très intéressant avec des préparations évoluants rapidement. Mais les systèmes à haute définition (> 5Mp) sont encore très chère et j'ai un très bon capteur dans mon reflex. C'est une solution envisageable à plus long terme suivant l'évolution du matériel.
J'avoue qu'à priori mon penchant va vers la première solution. Dans le cas d'un microscope monoculaire l'appareil photo bloque le tube oculaire mais il doit être possible de faire l'observation par le viseur du reflex (le Sony n'est malheureusement pas équipé de la "live-view", mais son viseur est excellent et particulièrement lumineux).
Il y a alors 2 possibilités :
1- le bidouillage avec tube carton ou tissus noir opaque. Ceci demande un statif. Il me semble qu'un problème important est alors de retrouver la bonne position du reflex après chacune de ses utilisations à d'autre fin, en particulier le "perpendicularisme" (çà existe un tel mot ?) du plan du capteur avec l'axe optique du microscope. Je crois bien que ce sera difficile surtout que le tube oculaire de mon microscope n'est pas vertical.
2- Les adaptateurs (adaptateur T2 + tube). Là j'aimerais des conseils car mes connaissances en optique sont faibles. J'ai vu qu'il existait dans le commerce des tubes avec oculaire 2,5X. Pourquoi ? Quel est l'inconvénient d'utiliser l'oculaire 10x du microscope ? C'est sans doute le fait de réduire le champ photographié, surtout le capteur du reflex numérique est 2 fois plus petit que la pellicule 24x36 ? J'aimerai savoir aussi s'il n'existe pas de risque de trop forte tension sur le tube incliné du microscope par le poids du reflex ? Peut-être devrais-je prévoir un soutient annexe de l'appareil (j'ai vu qu'il existait un monopode qui se fixe sur le rebord d'une table) ?
Voilà l'ensemble de mes problèmes.
J'ai été bien long pour un premier contact. Veuillez m'excuser, je suis un passionné et en ce moment j'ai le cerveau qui bouillonne. J'ai d'autres défauts aussi, je suis obstiné et perfectionniste.
J'espère pouvoir rapidement fournir de belles images.
Cordialement,
Alain
*Que dit-on ici : microphotographie ou photomicrographie ?