A Santalaceae dans son merveilleux Eléments d’anatomie des plantes vasculaires, Guy Deysson a noté "structure banale, cuticule épaisse etc".
Si la structure est banale, la plante ne l'est pas. Osyris alba, le rouvet blanc est une plante méditerranéenne qui se remarque en été par ses baies rouge vif (à ne pas consommer). C'est une plante hémiparasite qui a été utilisée pour la confection de balais.
A la coupe (photo 1) la tige montre un aspect cannelé et un épiderme à cuticule vraiment très épaisse.
Les stomates sont nombreux et enfoncés comme on peut le voir sur la photo 2.
Dans le parenchyme cortical des paquets de fibres font un anneau de perles rouges un peu plus grosses en face des cannelures. Si l'anneau de xylème paraît continu, les masses de phloème sont bien séparées par les grosses cellules des rayons médullaires.
Sur les photos 1 et 2 on peut découvrir un lenticelle où une assise subero-phellodermique fait éclater l'épiderme et le corset représenté par la cuticule permettant d'amener un peu d'air frais et de vapeur d'eau aux tissus confinés de la plante.
Pour finir, la photo 3 donne une idée de la structure des petites feuilles ovales du rouvet. Une structure presque symétrique sur le plan horizontal avec un parenchyme palissadique entourant les tissus conducteurs. Certaines cellules contiennent des macles d'oxalate de calcium.
Merci pour votre attention et vos corrections.
Amitiés. Bernard.
- Photo 1
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- Photo 2
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- Photo 3
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