Le Naturaliste

Superbe travail Fred.

Le couplage NFK donne des résultats plus que corrects.

Merci Pierre
Je trouve aussi que les NFK sont plus précis qu'un oculaire.
(mais la pdc semble moins importante)

Bonjour,
encore une bonne image de ce sujet classique: un stomate de polypode .

L'image est moins "fine" que lors de coupes optiques en CI. Y a t il une fermeture lègère du diaphragme d'ouverture sans stack?

En tout cas, l'image semble révèler des détails à l'intérieur des chloroplastes.
C'est en limite de résolution et la connaissance de l'ultrastructure fausse l'interprètation.

Je sais que le sujet a déja été évoqué, mais je n'ai pas le temps de rechercher sur le forum. En tout cas, je suis curieux de le reprendre: que peut on raisonnablement voir de l'ultrastructure aux limites de la résolution en microscopie optique?

Hello

Oui, on a l'impression de voir des choses dans les chloroplastes... thylakoïdes ? granum ? amidon ?

Sinon, pour le diaphragme, il me semble que je l'ai bien moins fermé que d'habitude... l'effet du DIC ?
En tout cas, pour ce stomate, j'ai quatre clichés à différentes map... j'ai mis en ligne celui qui me paraissait le plus intéressant.

Comme c'est indiqué dans le titre du topic, j'en suis encore aux "premiers pas"
Il me tarde d'avoir les SPlan (surtout le 40 à sec)
On verra aussi ce que donne le Zeiss 63/1,4
et pour bien faire, je vais essayer d'obtenir à 60 à sec de qualité.
(mais là, pour les prismes, il faudra bricoler...)

Le DIC est cher, mais ça transforme vraiment les observations (sauf quand on s'appelle Kevin, André ou Paüle et qu'on est le maitre de l'éclairage oblique)

Hello,

C'est moi qui avait lancé le sujet, mais il y avait tellement de dubitatifs, que j'ai un peu laissé tombé

http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... 36&start=0

Si Fred peut relancer le sujet, maintenant que l'on est 2 à voir les mêmes choses...

JM

Hello

Tout à fait Jean-Marc... on a les mêmes hallu et les mêmes interrogations.
J'attends d'avoir un objectif apo un peu plus puissant pour explorer plus en avant les chloroplastes.
J'essaierai de trouver un universitaire qui pourrait nous éclairer.

Bonsoir à tous,

Les échanges sur les chloroplastes (je suis remonté jusqu'en février dernier à l'époque où les échanges semblaient euh... moins naturalistes) m'ont rappelé un vieux souvenir de prof de SVT, ce que j'ai été quelques années à la fin des années 60 et au début des années 70. Pour montrer aux élèves des chloroplastes, un collègue m'avait conseillé une sélaginelle, je crois me souvenir du nom Selaginella kraussiana, mais sans garantie. J'étais aller chiner un bout de cette Sélaginelle dans la serre d'un jardin des plantes proche. Et avec les vieux microscopes passablement pourris du lycée, non seulement nous avions vu des chloroplastes, mais des grains dedans, avec cyclose assez lente en prime. Bien sûr, pour l'interprétation des grains (granums, thylakoïdes, autre chose ? attention, c'était en 1968 ou 69), j'étais resté volontairement évasif et j'avais bien volontiers évoqué les progrès que ne manquerait pas d'apporter les développements de la microscopie électronique à transmission, etc. Quelques années plus tard (vraisemblablement 1975 ou 76), j'ai repris le même sujet, en contraste interférentiel, frange noire, avec un 40x de Nachet 400. Le plus étonnant est que j'ai retrouvé la diapo. Je vous la livre brute de scan. La conclusion que je tire de tout ceci est que les chloroplastes sont hétérogènes, mais qu'il serait présomptueux de dire, à partir d'une observation en microscopie photonique, sans biochimie, qu'il s'agit de telle ou telle structure. Pour Pierre qui cherchait du matériel facile, avec des gros chloroplastes, je suggère cette Selaginella kraussiana (de mémoire; et il y a plus de 40 ans donc avec réserves). Ou encore d'explorer le monde des algues, Dictyota dichotoma m'avait donné de bons résultats, les Ulva spp. par contre sont ingrates (2 couches de cellules, cellules toutes petites). Et je pense que quelques algues d'eau douce pourraient être explorées de ce point de vue (Cladophora, par exemple).
Pour la photo, j'ai la flemme de recalculer l'échelle que j'exprimais à l'époque en grandissement réel sur la diapo, soit 180 x ...
Voici la photo, document d'archive.
Bonne soirée à tous.

Gérard

Ps aux administrateurs: je viens de publier une synthèse sur la micropaléontologie de l'ambre des Corbières - j'y pense parce qu'il y a des chloroplastes fossiles dans cet ambre, et bien d'autres choses étonnantes.... Le bouquin sera disponible auprès de la SESA. Je précise que je ne touche pas de droits d'auteur, pourrai-je quand j'aurai reçu la prose promotionnelle le faire savoir sur le forum ? si oui, dans quelle rubrique ?

Hello

Gérard, ton image est - compte-tenu des limites de l'argentique - remarquable.
Un super rendu avec un relief et des détails non négligeable.

Pour ma part, je continue à m'éclater avec mon matériel - je remercie vraiment Daniel qui m'a un peu forcé la main.
Au-delà de l'augmentation de la résolution (je montrerais deux ou trois images à ce propos), il y a une possibilité de création folle.

Comme je n'ai toujours pas de solution pour prendre des sujets mobiles, je continue mes essais sur des sujets plus patients.

Coupe de tige d'ortie


(impossible à faire en argentique -> stacking d'une quinzaine d'images + gros nettoyage du fond - les teintes sont choisies à la prise de vue)

... et tant qu'à jouer avec les fonds colorés, je vous présente l'ortie façon Warhol

Bonjour,

Je suis bien d'accord avec toi, le CI (=DIC) permet une créativité assez plaisante. Pour ma part, je préfère la frange noire du CI, qui offre à mon sens (et sur mon matériel, le Nachet 400) le meilleur contraste pour les objets peu contrastés (je travaille surtout sur les microfossiles de l'ambre, donc sur des préparations épaisses, souvent au 100X imm quand on ne se trouve pas hors limites de la distance de travail, en CI (frange noire) fréquemment, et, depuis que j'ai abandonné l'argentique, avec un stacking (Zerene Stacker) de 2 à 10 vues, rarement plus, avec 1 à 2 µm de différence entre 2 vues. J'avais déjà fait l'équivalent du stacking en argentique avec une sélection des zones les plus nettes dur 2 ou 3 diapos du même sujet à des mises au point différentes, raboutées sous Photoshop, mais j'avoue que la composition d'une telle mosaïque est fastidieuse (mais formatrice pour le maniement de Photoshop!).
Tes poils d'ortie sont splendides. As tu pensé à la fonction changement de couleur de Photoshop ? Pour le nettoyage du fond, tantôt je nettoie "à blanc" comme toi, mais j'aime bien laisser quelques inégalités, plus naturel à mon avis, même pour les images destinées à publication. Autre question, comment fais tu pour faire une coupe de tige ou de feuille d'ortie sans casser ou abimer les poils ? A main levée en moelle de sureau ? Bref, encore une fois très belles images, et pédagogiques en plus (Papa, pourquoi ça pique, une ortie ?).
Bien cordialement

Gérard