Squatinella mutica (Ehrenberg, 1832)
Posté : 21 août 2025 15:53
Bonjour à tous.
Naguère, le 17 juin 2019 pour être précis, Yves22, membre éminent de notre site, avait réussi à saisir sur le vif un Squatinella mutica, mais « à l’arraché » disait-il. viewtopic.php?p=125042&hilit=squatinella#p125042 .
J’ai eu le bonheur de pouvoir gauler à nouveau ces rotifères dans les douves du château de Commequiers, en Vendée. Chance supplémentaire, les bestiaux manquaient de vigueur (il faut dire que c’était en pleine canicule et que le bassin étant peu profond, l’eau devait friser les 30 degrés). Pas bégeule, cette espèce cohabitait allègrement avec quantité de Brachionus.
Voici donc mes clichés de ce rotifère que l’on ne voit pas tous les jours…. Mensurations approximatives : 170 x 40 μ (pied inclus), le bouclier (caractéristique du genre) - ou la capuche, pour reprendre le terme d’Yves22 - faisant à lui seul 50 x 30 μ. Le pied, long de 50 μ, est porteur de deux orteils en pointe.
Parmi les quelques individus observés, quelques uns, très minoritaires, présentaient au niveau du bouclier des soies raides très longues. Normalement, il n’y en a que quelques unes chez S. mutica, et elles ne débordent jamais du bouclier. S’agirait-il d’une variation due aux conditions particulière du milieu, ou d’une caractéristique constante spécifique à une sous espèce de S. mutica, ou même une autre espèce ? Je ne saurais dire. En tout cas, je n’ai rien vu sur le net se rapportant à ces longues soies - probablement sensorielles - indubitablement solidaires du bouclier…
Naguère, le 17 juin 2019 pour être précis, Yves22, membre éminent de notre site, avait réussi à saisir sur le vif un Squatinella mutica, mais « à l’arraché » disait-il. viewtopic.php?p=125042&hilit=squatinella#p125042 .
J’ai eu le bonheur de pouvoir gauler à nouveau ces rotifères dans les douves du château de Commequiers, en Vendée. Chance supplémentaire, les bestiaux manquaient de vigueur (il faut dire que c’était en pleine canicule et que le bassin étant peu profond, l’eau devait friser les 30 degrés). Pas bégeule, cette espèce cohabitait allègrement avec quantité de Brachionus.
Voici donc mes clichés de ce rotifère que l’on ne voit pas tous les jours…. Mensurations approximatives : 170 x 40 μ (pied inclus), le bouclier (caractéristique du genre) - ou la capuche, pour reprendre le terme d’Yves22 - faisant à lui seul 50 x 30 μ. Le pied, long de 50 μ, est porteur de deux orteils en pointe.
Parmi les quelques individus observés, quelques uns, très minoritaires, présentaient au niveau du bouclier des soies raides très longues. Normalement, il n’y en a que quelques unes chez S. mutica, et elles ne débordent jamais du bouclier. S’agirait-il d’une variation due aux conditions particulière du milieu, ou d’une caractéristique constante spécifique à une sous espèce de S. mutica, ou même une autre espèce ? Je ne saurais dire. En tout cas, je n’ai rien vu sur le net se rapportant à ces longues soies - probablement sensorielles - indubitablement solidaires du bouclier…